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Les nouvelles tenues sont arrivées

Publié le par Patrice

Ca y est, elles sont là...
Vous pouvez les retirer chez Jérôme, tous les jours, 24 heures sur 24. Je vous conseille d'y aller aux heures des repas, on y mange très bien. Si vous venez avec vos enfants, pensez à réserver, Christelle aime bien connaître le nombre de convives. Pour les expatriés (Pradines, Lalbenque, Valroufié), notre trésorier, conscient des désagréments liés au trajet, se propose de vous héberger pour une nuit ou deux. Ceux qui font le pont ce week-end, les Jasses restent une destination très appréciée des touristes... 
Pour les autres, vous pouvez aussi attendre le week-end dans les Pyrénées.

L'Octogonale 2009

Publié le par Mathieu

Après deux épisodes plus qu’arrosés, avec Gérard T ( Mister T) nous retrouvions enfin le beau temps du coté de l’Aveyron pour prendre part à l’Octogonale, qui n’a rien à voir avec notre camarade Jean Claude s’est lancé dans un défi hexagonal…

 

A La Primaube, le temps est beau et nous voilà partis sur le 144kms en compagnie de 320 autres cyclistes. Le départ est vraiment très rapide car moi qui aime bien « faire les départs » je ne trouve pas celui-là à mon goût…. Gérard lui joue des coudes et paraît plutôt facile. Le peloton se scinde en deux gros paquets égaux, nous nous accrochons difficilement au wagon de tête…. Sage idée ? La première difficulté, la modeste cote de Bellevue (12kms  à moins de 3%) est entamée sur le grand plateau et se terminera également ainsi. Gérard, sur son terrain de jeu favori, s’en donne à cœur joie. Moi je sue à grosses gouttes et mon cardio affiche 199 puls et me confirme que je suis border-line. J’ai 50m, puis 100m de retard sur Gégé mais rien n’y fait je n’arrive pas à m’accrocher  à la locomotive. Au sommet, je l’ai en point de mire mais trop tard, le trou est fait et Gégé s’envole pour une belle partie de manivelles… De mon coté, je me résous à attendre le « second » wagon. L’écart est assez conséquent. Je vais les attendre. Mais une fois à ma hauteur, je m’aperçois que ce groupe là n’est pas du même niveau que le premier et que les gars ne sont pas décidés à enclencher la vitesse supérieure. Au moindre faux plat ça vole dans tous les sens… Me voilà bien embarrassé: entre les « avions » qui m’ont semé et le « grupetto » qui ne veut pas se fouler. J’ai comme on dit, le cul entre 2 chaises. Je ne me sens pas en grande forme pour me lancer dans cette galère et le moral en à pris un coup. Que faire ? Je vois surtout le risque de rouler seul ou en petit comité pendant 100kms. Non merci….

 

J’opte donc pour l’option « Petit circuit 99 kms » parti 10mn après nous. D’ailleurs dans Pont de Salars ( Avec un bel épisode pentu direction Millau) les hommes de tête du « 99kms » me rattrapent. Je prends leurs roues et me voilà revigoré à l’idée de devoir tout lâcher sur 100kms. Bon, le souci est que ce groupe de 40 unités est composé de coursiers venus pour ferrailler sec tel Francis dans le plateau de Beille et dans une bosse ils me font passer par la fenêtre illico presto. Peu importe, l’allure est relancée et le moral revenu, je vais m’accrocher a un prochain paquet. Bien calé dans un gros paquet de 30 pèlerins, les bosses ( la rouquette, salmiech, la devèze et autres ) jalonnent notre fin de parcours. A la fin, tout explose… La dernière bosse ( Bonnecombe, au départ de Pont de Granfuel jusqu’à La Primaube) achève les combattants. Je finis avec 101kms dans le cornet avalés en 3H27 malgré 1300m+. Malgré tout, ma déception d’avoir dérogé à mon objectif initial est quand même là…Pourtant pas adepte de l’entraînement scientifique, j’aurai plutôt tendance à dire qu’en ce jour, j’ai travaillé plus l’intensité que l’endurance. J’avoue avoir fini aussi rôti qu’au bout de 150kms .

 

Mais la plus belle perf’ du jour est celle de notre ami Gérard qui boucle ses 144kms en 5H08 a plus de 28km/h de moyenne et 2300m+. D’autant plus méritoire que Gérard sort d’une année 2008 galère avec plus de 6 mois d’arrêt du a des pépins de santé. Cet hiver il a du repartir de zéro. Gérard à fini « bien cuit » mais son mental d’ancien talonneur rugueux et redouté à fait le reste. Il fini 158eme ( avec les jeunots) sur 320 ce qui est remarquable quand on connaît la difficulté à rentrer dans la première moitié de tableau des cyclos dont le niveau semble s’élever avec la présence de nombreux coureurs FFC ou UFOLEP : d’’ailleurs les 4 premiers sont 4 coureurs de 1ere catégorie FFC…

 

Rendez-vous pour une prochaine cyclo qui est non définie à ce jour… A non, j’oubliais avant il y a les Pyrénées !

Parcours de la sortie dans les Pyrénées Atlantiques

Publié le par Patrice

Le Patron vient de m'envoyer les parcours prévus pour la sortie de Pentecôte.
Voici le programme:

Samedi après midi:
Groupe 1 : circuit A de 86 km (le rose)
Groupe 2 : circuit B de 53 km (l'orange)

Dimanche:
Groupe 1 : circuit C de 125 km (le jaune)
Groupe 2 : circuit A de 86 km (le rose)

Lundi:
En fonction du nombre de suvivants et de leur état de forme: col de Marie Blanque ou col de l'Aubisque par le versant non grimpé les jours précédents.

 

Bonne préparation.

 

 

Voici les liens pour mieux voir les parcours:
Petites remarques:
- pour le circuit A, le logiciel ne voulait pas passer par un petit chemin de traverse prévu par Eric sur la fin donc j'ai dû faire passer le circuit par la grande route (mais cela ne doit pas changer grand chose pour ce qui est des km et du profil).
- pas d'affolement pour le dénivelé: le logiciel a tendance à le surévaluer.

circuit A: http://www.openrunner.com/index.php?id=265472

Le logiciel précédent refusant les parcours B et C, j'en ai utilisé un autre. Cela donne une idée du parcours. Par contre le calcul du dénivelé est "délirant":

circuit B: http://calculitineraire.free.fr/index.php?id=4758

Circuit C: http://calculitineraire.free.fr/?id=4963

Belle balade du côté de St Antonin de Noble-Val

Publié le par Patrice

Après la pluie de la semaine dernière, la session de rattrapage de la sortie route vers St Antonin était organisée aujourd'hui. Dame nature avait bien fait les choses puisqu'un soleil radieux devait nous accompagner tout au long de nos 125 km pour un peu plus de cinq heures de vélo.

Nous étions six au départ à 9h 30. Le patron, avec le professionnalisme qu'on lui connaît, nous avait tout simplement réservé les places de parking au bord de l'Aveyron, proche de notre lieu de pique-nique. Seul Eric avait préféré se garer plus loin, peut être pour s'isoler dans le cadre de sa préparation chimique. Par ailleurs, en bon leader, notre Eric s'était fait amener des bidons par deux de ses grégarios. Mathieu avait déjà avalé quelques kilomètres à l'aube. Didier arrivait tout bronzé, nous fûmes rassurés de voir qu'il ne portait pas la fameuse combinaison "jaked" qui permet de rouler plus vite. Le patron avait déjà fait un tour au marché (aucune pression avant un événement aussi important que notre virée!!!)  pendant que Gérard et moi bichonions nos montures respectives.

Le départ était tranquille, il nous menait jusqu'à Milhars. A partir de là commençaient les choses sérieuses: une longue et difficile ascension de la côte dite "des antennes". Mes jambes ne répondaient pas forcément bien, sans doute les restes de la sortie de vendredi avec les deux Eric, à moins que cela ne soit la séance de jardinage de la veille (Jérôme, mon préparateur physique m'avait pourtant mis en garde contre les dangers des travaux des champs avant une sortie collective, et dieu sait qu'il s'y connaît en sortie collective). En tout cas si les mollets souffrent, mes yeux  se régalent.

Puis, c'est la descente vers Vaour. Tout à coup, je vois passer un bolide vert, un martien? Non, il s'agit de Gérard qui descend à tombeau ouvert, c'est son mentor vététiste qui doit être fier! Puis à peine à Pennes, nous montons avec peine. Nous partons ensuite vers Montricoux en suivant l'Aveyron sur une route qui fleure bon le cyclo-cross. Nous remontons sur le plateau avant de descendre la célèbre côte Rouge.

Puis direction Cazals après avoir grimpé "deux murs" dans un cadre enchanteur. Mais le plus beau était à venir avec la route de la corniche qui nous ramenait vers notre point de départ.

Pour manger, nous avons choisi l'option pique-nique au  bord de l'Aveyron. Un repas diététique puisque le Patron nous a régalé de sa saucisse sèche locale, tandis que Gégé pestait contre son épouse sous prétexte qu'elle ne lui avait pas mis de profitéroles dans sa musette.

Mathieu et Didier pris par des obligations familiales nous quittaient. Qu'ils soient remerciés pour nous avoir fait le plaisir d'être parmi nous ce matin et pour avoir oeuvré au succès de ces sorties à la journée.

Les quatre fantastiques reprenaient la route vers Caylus à un rythme de sénateurs digestion oblige. A la sortie de Caylus ce n'est pas la même limonade: une nouvelle côte nous mène vers Duges. La descente vers Verfeil nous permet d'admirer l'Abbaye de Beaulieu.

A Arnac, une petite bosse suit selon le qualificatif du Patron. Il y a semble-t-il un décalge entre le sens du mot petit chez le Patron et chez le reste de la bande. Ca frôle la publicité mensongère, une vraie arnaque! Arrive la dernière côte, elle est déclarée optionnelle. Les hommes des plaines déclinent l'invitation tandis que je décide de la monter avec le Patron. Pour dire vrai, je ne l'ai vu que trois fois dans la côte: au départ, quand il s'est arrêté pour prendre la photo et à l'arrivée.

Le retour vers St Antonin se fait en roue libre. A l'arrivée, au vue de la faiblesse relative de la moyenne, nous convenons que la forme n'est pas encore là et que les prochaines échéances ne sont pas si loin. Mais comme nous l'a dit, avec justesse Didier, l'essentiel est ailleurs: avoir passé une belle journée avec les copains autour de notre passion commune dans des paysages magnifiques.

Les Cheminées de Fées en Cappadoce

Publié le par Yvon

UNE SEMAINE DE VTT EN CAPPADOCE


Il y a d’abord eu le vol Toulouse-Munich-Ankara. A Munich, nous avons arpenté et visité le colossal aérogare. Cet aéroport est sans doute celui où le trafic aérien est le plus important d’Europe : à l’heure du décollage, nous avons fait la queue sur la piste d’envol.

Arrivés le dimanche après-midi à Ankara, nous sommes accueillis par Samed, notre guide, qui nous accompagnera pendant tout notre périple.


Après notre installation à l’hôtel, nous faisons connaissance avec le reste du groupe. Six « sudistes » (deux familles de trois) résidant à Fréjus, et déjà, nous voilà avertis : ils sont tous engagés dans l’organisation et la participation au Roc d’Azur… Je sens que nous allons souffrir… Sophie et Stéphane, Bernard, de Paris, et Régis de Lyon, viennent compléter le groupe. Avant même les premiers tours de pédale, Joël et moi nous faisons la même remarque : l’ambiance sera bonne car le groupe est déjà en symbiose.


Lundi matin, tout le monde s’affaire autour des bagages et des VTT (pour ceux qui ont pu le transporter par avion). Les « sudistes » sont particulièrement vigilants : on comprend que dans les housses, se cache du « matos »…


Un voyage en bus de 4 heures nous permet de visiter un bout de Turquie. Cela nous fait penser à l’Espagne d’il y a 30 ans : tout est en reconstruction, ça grouille d’hommes qui s’affairent à toutes sortes d’activités, il y a même des métiers qui ont disparu de chez nous. Nous faisons une constatation : où sont les femmes ? Interrogé à ce sujet, Samed nous répond qu’elles sortent peu, et nous assure que ce n’est pas dû à une pratique machiste, les femmes turques seraient « discrètes »… Nous pourrons constater durant notre séjour que le mode de vie en Turquie est en pleine évolution et se rapproche de nos modèles européens. Pour ma part, je ne verrais pas d’un mauvais œil l’adhésion de la Turquie à l’Europe.


Goreme est notre premier contact avec la Cappadocce. Joël et moi découvrons nos montures pour la semaine : elles pèsent un certain poids… (soudainement, je comprends pourquoi Eric E est moins performant en tout terrain que sur la route…). Mais nous ferons avec, c’est tout de même du bon matériel. Les « sudistes » sont de véritables pros, et arborent effectivement du « matos », le must de Specialized et Cannondale.


Tous derrière notre guide, nous partons pour notre première rando. Un papier sorti de la poche, Samed (en 1ère année d’étude de guide culturel…) nous explique comment s’était formée cette région il y a plusieurs millions d’années. Encore la faute des volcans… En tout cas, cette particularité est unique sur la planète. Nous en prenons plein la vue et pour l’instant, le tourisme l’emporte sur le jeu. Les appareils photos et caméras sont enclenchés. Seuls les deux ados de Fréjus commencent à s’adonner au plaisir des singles tracks, suivis immédiatement par votre serviteur. Très vite, une première halte dans un village où nous attend un thé turc nous laisse augurer du rythme de la semaine à venir : cela tombe bien pour moi, « je ne suis pas en forme »…


Durant cette semaine, nous traverserons des vallées sauvages toutes différentes, et des panoramas à couper le souffle. Nous découvrirons des villages touristiques et d’autres plus typiques : Havanos, Urgup, Mustaphapacha, Gémil… Nous dormirons chez l’habitant, et nous pourrons apprécier le sens de l’hospitalité de nos hôtes ainsi que la bonne cuisine locale.

 Un soir, fourbus après une bonne cinquantaine de kms, nous goûtons aux « plaisirs » du hammam. Je suis le premier à suffoquer… et à quitter cette pièce envahie de vapeur et d’oppressante chaleur. Cela fait rire Joël qui a déjà pratiqué les hammams au Maroc. Heureusement, la séance de lavage et de massage par de solides bras nous requinque.

Plutôt que des mots, je vous laisse découvrir quelques clichés des paysages qui nous ont accompagnés durant notre semaine.


Le groupe s’est séparé avec regret et, à l’aéroport d’Ankara, notre attachant guide nous est littéralement tombé dans les bras !

En conclusion, je remercie amicalement Joël, dont l’expérience des voyages (voir son passeport truffé de tampons…), la bonne humeur permanente et la présence rassurante font de lui un compagnon de route idéal.


D’autres projets se profilent déjà…